Parce que vous ne devriez pas être mal soignés.
Un bon ostéopathe est celui qui est capable d’intervenir sur les plans musculo-squelettique, viscéral et crânien. Il pratique en outre l’ostéopathie à titre exclusif ; c’est un expert de haut niveau.
Si la profession peut s’enorgueillir d’être enfin officiellement reconnue en France, malheureusement le « nouveau titre » d’ostéopathe délivré par l’Etat depuis 2007, ne garantit pas forcément la compétence requise jusqu’alors. Un comble ! Les dispositions gouvernementales accordent désormais le titre d’ostéopathe à des praticiens dont la formation est parfois incomplète, et à des professionnels de santé qui ne pratiquent la discipline que partiellement. Avec trop d’écoles agréées, des formations parfois incomplètes, se contentant de former uniquement au domaine musculo-squelettique et certains praticiens qui cumulent plusieurs activités, le Registre des Ostéopathes de France pousse un véritable cri d’alarme ! On ne peut s’improviser dans un art complexe !
Les + des ostéopathes membres du R.O.F.
Chaque ostéopathe, Diplômé d’Ostéopathie, Membre du Registre des Ostéopathes de France (DO MROF), pour devenir un bon ostéopathe, a du démontrer ses connaissances, son savoir-faire et son comportement en situation d’exercice professionnel, conformément à une norme : « la Norme de compétence de l’ostéopathe 2004 ».
Pour adhérer au R.O.F., il doit donc satisfaire à des conditions rigoureusement contrôlées, qui s’appuient sur des critères académiques, éthiques et déontologiques, notamment :
- Etre autorisé à user du titre professionnel d’ostéopathe en France.
- Faire un usage professionnel exclusif de l’ostéopathie sans effectuer aucune pratique médicale ou paramédicale.
- La formation pour acquérir cette compétence pour les praticiens autorisés à user du titre avant la rentrée scolaire 2015-2016 ou ayant entrepris leurs études avant cette période est :
A. Au minimum de 4000 heures, dont :
• 1225 heures, sont consacrées au concept et aux techniques du système musculo-squelettique et myofascial, à leur approche palpatoire et gestuelle.
• 1000 heures, sont consacrées au concept et aux techniques viscérales et crâniennes, à leur approche palpatoire et gestuelle.
• Parmi ces 2225 heures, 700 heures sont consacrées à l’application en stage clinique, dont les 2/3 auprès de patients.
B. Sanctionnée par :
1. Un examen de compétence clinique de la pratique de l’ostéopathie
2. Un mémoire réflexif d’une cinquantaine de pages minimum, effectué selon les règles académiques de la production de recherche.
- La formation pour acquérir cette compétence pour les praticiens autorisés à user du titre et ayant débuté leur première année de formation à compter de la rentrée scolaire 2015-2016 est :
A. Au minimum de 4860 heures, dont :
• 3360 heures, sont consacrées à la formation théorique et pratique
• 15000 heures, sont consacrées à la formation pratique clinique encadrée incluant 150 consultations complètes et validées.
B. Sanctionnée par :
Un diplôme d’ostéopathe délivré après validation de l’ensemble des unités d’enseignement dont le mémoire, les cent cinquante consultations complètes et l’ensemble des compétences en formation pratique clinique.
- Justifier d’une compétence propre à assurer la qualité de l’application clinique et thérapeutique des principes de l’ostéopathie, notamment en ce qui concerne la sécurité des techniques de mobilisation et de manipulation.
- S’engager sur l’honneur à respecter un Code de déontologie.
- Souscrire une assurance de responsabilité civile professionnelle.
- Effectuer une formation professionnelle continue.

Pour garantir aux patients le plein respect de ses procédures, le Registre des Ostéopathes de France est certifié par l’AFAQ-AFNOR, à travers un label « Quali’OP » : qualité des organisations professionnelles.